«L’uomo e la natura», Astrobal

Astrobal navigue en solitaire, mais jamais vraiment seul. Sa soucoupe volante, baptisée L’uomo e la natura, accueille une pop synthétique et onirique, toujours ouverte aux courants cosmiques et aux compagnons de route. Gaétan Nonchalant, Michelle Blades ou encore Pink Shabab s’invitent ainsi à bord, renforçant l’impression d’un laboratoire mouvant, à une porte d’un univers parallèle. Composé à La Bergerie, son espace de création inondé par les rayons du soleil dans le sud de la France, l’album s’imprègne en outre d’une aura fantasmée, d’un ailleurs inventé. Très inspiré par des artistes comme Haruomi Hosono, Brian Eno, François de Roubaix ou Alessandro Alessandroni, Emmanuel Mario (de son nom de ville) propose un disque d’une musique orchestrale rétrofuturiste à la chaleur organique. Les textures électroniques, portées par des arrangements finement ciselés, convoquent un esprit ludique et farfelu. À la lisière de la nostalgie et de l’avant-garde, L’uomo e la natura apparaît familier, propice à la divagation.

L’uomo e la natura

★★★ 1/2

Astrobal, Karaoke Kalk

À voir en vidéo