
Jugé pour «insurrection», le président sud-coréen Yoon voulait empêcher une «dictature législative»
Les avocats de Yoon Suk-yeol défendent sa décision d’imposer la loi martiale lors de son procès au pénal.
Les relations entre Manille et Pékin se sont tendu ces derniers mois avec la multiplication d’accrochages en mer.
Les deux organisations visées voient plutôt leur détermination renforcée.
Pékin a réagi à la nouvelle aide américaine de 571 millions de dollars accordée à la défense de Taïwan.
Des projets de loi controversés risquant de «nuire au système démocratique» de l’île sont au cœur du débat.
L’appareil de Malaysia Airlines s’est effacé des écrans radars le 8 mars 2014 avec 239 personnes à son bord.
Yoon Suk-yeol risque la prison à perpétuité voire la peine de mort s’il est reconnu coupable de «rébellion».
La Cour constitutionnelle a environ six mois pour se prononcer sur la validité de cette motion de destitution.
L’Assemblée s’est prononcé après la tentative ratée d’imposer la loi martiale et de museler le Parlement par l’armée.
L’impopulaire président conservateur avait sidéré le pays le 3 décembre en instaurant soudainement la loi martiale.
«Nous considérons que l’exercice est terminé», a déclaré le directeur général adjoint des garde-côtes taïwanais.
«Il n’y a aucune garantie que nous ne serons pas confrontés à la famine», dit Zinaïda Koudriavtseva, 60 ans.
Le président chinois a notamment promis de mettre en œuvre en 2025 une politique monétaire «modérément accommodante».
Le Parti démocrate a fixé à samedi un deuxième vote pour destituer M. Yoon.
Taipei accuse Pékin d’avoir lancé cette semaine ses plus grandes manœuvres maritimes depuis des années.
Au total, Pékin a déployé près de 90 bateaux sur une zone plus large.
Le président Yoon Suk-yeol a sidéré le pays en imposant la loi martiale par surprise dans la nuit du 3 au 4 décembre.
Il fait l’objet d’une enquête pour «rébellion» après une éphémère proclamation de la loi martiale, comme deux ministres.
Ces restrictions sont en vigueur de lundi à mercredi, selon le ministère de la Défense taïwanais.
«Le 14 décembre, notre Parti démocrate destituera Yoon, au nom du peuple», a déclaré le chef de l’opposition.
Le président a imposé la loi martiale plus tôt cette semaine.